Quelles sont Les syndromes de post chutes chez les personnes âgées
De quoi s’agit-il ?
Les personnes âgées sont les plus exposées aux risques de chutes. Par la même occasion, elles sont les plus enclines à souffrir du syndrome post chute. Il est triste de constater qu’une personne âgée ne souffre pas seulement de douleurs physiques après une chute. C’est un événement traumatisant qui tâche sa vie et peut rapidement la rendre dépendante, car elle appréhende de chuter à nouveau en faisant les choses d’elle-même. Le syndrome post chute est donc marqué par une perte d’équilibre, la diminution des activités physiques, l’altération de la marche et des troubles psychologiques.Cela n’est pas détectable au cours d’un examen médical normal. En effet, ce syndrome est présent alors que les différents résultats d’examens sont normaux. Il est important après une chute de faire des examens psychologiques approfondis pour ne pas passer à côté d’un tel problème qui risque de s’aggraver avec le temps. Lorsqu’il n’est pas détecté à temps, le syndrome post chute évolue vers un syndrome régressif majeur. Cela laisse de lourdes conséquences dans la vie des seniors tant sur le plan physique, psychique que social.
Diagnostic du syndrome post chute chez une personne âgée
Si après une chute vous remarquez que la personne victime est dans l’incapacité de trouver de l’équilibre en position debout, c’est l’un des points sur lesquels s’alarmer. Il est possible que ce trouble soit présent même lorsqu’il est assis. Cela devient un problème s’il ne présentait pas ces signes avant sa chute. Il s’agit des effets psychologiques du traumatisme qu’il a subi après son accident. Celui-ci à désormais peur de chuter à nouveau ce qui affecte sa capacité à être autonome. Sans que cela soit visible, il devient peu à peu dépendant en perdant toute autonomie.Le lever que la personne âgée victime d’une chute avait l’habitude de faire en un bond est désormais difficile et elle doit se servir de ses bras ou s’accrocher sur des barres de protection pour se mettre debout. Ce syndrome peut être diagnostiqué en deux phases dont la forme chronique et la phase aiguë. En phase chronique, elle est complètement isolée et ne veut plus sortir de chez elle. En position debout, la personne âgée victime a tendance à perdre l’équilibre à reculons. Elle appréhende de tomber en sortant de chez elle ce qui fait qu’elle reste confinée. Dans la forme aiguë, elle présente des signes d’anxiété, de peur, de perte d’initiative ainsi que le refus de se déplacer.
Les personnes à risques pour le syndrome post chute
Il est courant de retrouver ce syndrome chez les aînés de 65 ans et plus. Certaines personnes âgées présentent plus de dangers que d’autres. C’est notamment le cas lorsqu’une personne âgée a déjà chuté, car elle présente un risque élevé de rechute. Les patients présentant des troubles cognitifs, ceux ayant déjà eu un problème de santé nécessitant un alitement, les patients présentant une baisse d’acuité visuelle. Les seniors sous traitement médicamenteux lourd, ceux consommant trop d’alcool, les personnes âgées dont le logement n’a pas subi de travaux d’aménagement pour une personne dans son état.Toutes les personnes suscitées présentent des dangers de chute bien que le taux soit variable d’un individu à un autre. Dès lors, il est important de prévenir ces dangers de chute en adaptant le logement à leur état de santé et en faisant tout ce qui est possible. Le but est de veiller sur ces aînés tout en leur laissant leur autonomie au quotidien. Le syndrome post chute est susceptible de marquer la fin de l’autonomie de ces personnes âgées. Il est donc indispensable non seulement de prévenir les dangers, mais de mettre sur pied un moyen efficace de le détecter rapidement pour y remédier au plus vite.
Comment lutter contre cela ?
Après avoir diagnostiqué le syndrome post chute chez un aîné, il est difficile d’éliminer complètement ses conséquences. Dès lors, la meilleure solution reste la prévention. Certaines personnes âgées chute à cause de la fatigue non seulement de l’âge mais aussi dû aux travaux quotidiens. Pour y remédier, il est important de lui trouver une aide avec qui elle pourra passer du temps et lui confier ses tâches qu’elle trouve difficile à accomplir personnellement. Le but n’est pas de la rendre dépendante, mais plutôt de se faire aider pour réduire le stress et la fatigue à l’origine des chutes.Il est jusque-là clair que si l’aîné ne fait pas de chute, il ne pourra pas souffrir du syndrome post chute. D’un autre côté, les travaux d’aménagement pour adapter le domicile de l’aîné à son état de santé est une nécessité absolue. Évitez les câbles électriques qui traînent, les coins non éclairés dans la maison, l’escalier sans barres de protection de part et d’autre, les sols glissants, les tapis au sol. Vous devrez faire appel aux experts spécialisés dans l’adaptation des maisons pour personnes âgées à risques. Au cas où le syndrome est déjà présent, il fera l’objet d’une prise en charge pluridisciplinaire.